Pas de trêve électorale pour nos revendications : la mobilisation doit se poursuivre !
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28 septembre, 18 décembre, 8 février, 20 mars : déjà quatre journées nationales de grève. Et à chaque fois, les personnels ont exprimé leur disponibilité à l’action en répondant massivement par la grève et la manifestation à l’appel des organisations syndicales.
Néanmoins, dans les assemblées générales, les salles des personnels, les interrogations sont fortes sur la stratégie suivie par celles-ci pour faire reculer un ministre complètement sourd aux revendications, qui a la volonté de casser le service public d’éducation et qui fait preuve de la plus complète démagogie.
A chaque grève, les personnels ont attendu un appel pour une nouvelle journée rapprochée permettant d’enclencher une dynamique. Celui-ci n’arrivant que tardivement, la mobilisation était à reconstruire à chaque fois. Cet état de fait, n’a pu que nuire pour enclencher une dynamique d’extension. C’est aussi pour prolonger l’action que des établissements ont choisi les actions de boycott, d’occupations, les grèves locales...
A présent, au niveau national, les syndicats ont à appeler dans l’unité au développement de la mobilisation, à une nouvelle journée de grève dans la perspective d’une manifestation nationale dans la séquence électorale. C’est ce que défend depuis plusieurs semaines, la CGT-Educ’action de Rouen.
Car nous le savons, quelque soit le résultat des élections, c’est par la mobilisation que nous ferons avancer nos revendications.
C’est ce qu’ont très bien compris les salariés de Citroën Aulnay, qui depuis un mois sont en grève pour l’augmentation de 300 euros de leur salaire, contre la précarité et pour l’amélioration des conditions de leurs travail.
Leurs revendications sont les nôtres. Ils nous montrent la voie. Par la lutte et le soutien financier, exprimons notre solidarité.
C’est 1, 2, 3, beaucoup d’Aulnay que nous devons construire, dans le public comme dans le privé ,
pour gagner.